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Les PRISES EN CHARGE FINANCIÈRES

L’achat d’un exosquelette peut être partiellement ou totalement financé selon votre situation (handicap, accident du travail, besoin médical, etc…).

Pour les particuliers, en 2025, la Sécurité Sociale française ne prend en charge que certains EXOSQUELETTES correspondant au cahiers des charges (LPPR) du Grand Appareillage en orthopédie, et sur ordonnance d'un médecin, pour des pathologies lourdes.

Cependant, selon votre situation personnelle, vous pourrez demander des aides financières. Essentiellement dans le cadre du TRAVAIL.

Un exosquelette médical ou de rééducation coûte entre 50 000 € et 120 000 €, selon le modèle et les fonctionnalités.

Les versions destinées à l’assistance au travail (industrielles) sont souvent moins chères, entre 2 000 € et 20 000 €.

Ces montants sont indicatifs et peuvent évoluer selon les politiques locales et les innovations technologiques.

Le montant des aides financières pour un exosquelette dépend de plusieurs facteurs : le coût du dispositif, votre situation personnelle, et l’organisme sollicité. 

Vous trouverez, ci-dessous, une estimation des montants possibles selon les sources de financement :

 

1. Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)

Vous pouvez demander la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) qui peut couvrir une partie du coût d’un exosquelette si celui-ci est reconnu comme nécessaire à votre autonomie. Le dossier doit inclure un devis, un certificat médical et une justification de l’usage.

 

  • La PCH peut couvrir jusqu’à 100 % du coût si vos ressources sont faibles et si l’exosquelette est jugé indispensable à votre autonomie.

  • En pratique, la prise en charge varie souvent entre 50 % et 80 % du prix.

  • Le plafond annuel pour les aides techniques est d’environ 10 000 €, mais il peut être dépassé sur dérogation pour des équipements très spécifiques.

 

2.  Assurance Maladie (Sécurité sociale)

Pour un particulier, le remboursement n’est pas automatique, car les exosquelettes ne figurent pas encore tous sur la Liste des Produits et Prestations Remboursables (LPPR). Cependant, un financement exceptionnel peut être accordé après avis médical ou dans le cadre d’un essai clinique.

  • Le remboursement est rare et se fait au cas par cas sur Demande d’Entente Préalable.

  • Si accord exceptionnel, la prise en charge peut aller jusqu’à 60 % du tarif de base fixé par la Sécurité sociale, mais ce tarif est souvent bien inférieur au coût réel de l’exosquelette.

 

 

3. Mutuelles et assurances complémentaires

Certaines mutuelles peuvent compléter la PCH ou la part non remboursée par la Sécurité sociale. Il faut vérifier les clauses de votre contrat (rubrique “aides techniques” ou “matériel médical innovant”).

Ces compléments varient souvent entre 500 € et 5 000 €, selon le contrat.

 

4. Aides liées à l’emploi et à la réinsertion professionnelle

Dans le cadre du TRAVAIL, certaines entreprises peuvent demander des aides dans le cadre du Programme TMS Pro, initié par l’Assurance Maladie.

Les troubles musculo-squelettiques ou TMS représentent tout de même 87 % des maladies professionnelles et sont communs à tous les secteurs d’activités. Faire appel aux exosquelettes au sein d’une entreprise entre dans la prévention des TMS, mais aussi dans le cadre de l’inclusion professionnelle d’une personne à mobilité réduite.

Si l’exosquelette est destiné à un usage professionnel, l’AGEFIPH (secteur privé) ou le FIPHFP (secteur public) peuvent financer tout ou partie du dispositif dans le cadres de l’Aide à l’Emploi.

Voir également les contrats de Prévention avec la CARSAT (Retraite), la CRAMIF (Ile de France) ou le GGSS (Territoires Ultra-Marins), qui sont des branches régionales de l’Assurance Maladie.

Mission Handicap propose également des aides dans le cadre d’un retour à l’emploi.

Ces aides visent à favoriser le maintien dans l’emploi ou la reprise d’activité. Elles sont sollicitées par l’Employeur.

  • Ces organismes peuvent financer jusqu’à 100 % du coût si l’exosquelette est nécessaire pour maintenir ou reprendre un emploi.

  • Les montants peuvent atteindre 30 000 € ou plus, selon le projet professionnel et le type d’équipement.

 

5. Associations et fondations

Certaines associations (comme l’APF France Handicap, la Fondation de France ou des fondations d’entreprises) proposent des aides ponctuelles ou des appels à projets pour financer des technologies d’assistance.

  • Les aides varient fortement : de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, selon les critères de chaque organisme.

 

6. Aides locales et régionales

Certaines régions, départements ou communes disposent de fonds spécifiques pour les équipements favorisant l’autonomie des personnes handicapées.

  • Généralement comprises entre 500 € et 3 000 €, selon les budgets disponibles et les priorités locales.

 

 

7. Financement participatif ou mécénat

Des plateformes de dons ou des campagnes de mécénat peuvent aussi être envisagées pour compléter le financement.

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